Il m’est apparu essentiel d’expliquer en terme clairs, - car le jargon né des internautes est parfois mystérieux (blogs, wikis, Skype et autres…) - pourquoi cette e-révolution s’apparente à une nouvelle « lutte des classes » entre les grands pouvoirs politiques et industriels et la société civile.Bon, alors bien sûr, on peut discuter la finesse du jeu de mot, rechigner devant cette façon cavalière de plaquer un marxisme de bazar sur les derniers buzzwords à la mode, ou être un peu incommodé par le fort parfum de réchauffé qui se dégage de l'ensemble... N'empêche qu'à 69 ans, Joël reste dans la course, comme le prouve l'audacieuse trouvaille typographique de la couverture : un e cerclé façon arobase remplace le é de pronétariat !
La révolte du pronétariat
2 commentaires:
Et la preuve que tout ça est vraiment très très neuf : à côté du livre ( faut quand même gagner sa vie ! ) Joël est le cofondateur d'Agoravox, un blog collectif, qu'il cite en exemple de "révolte pronétaire". Comment ça marche ? C'est très simple :
Des petits logiciels baptisés « agents intelligents » trient par mots-clés les différents articles que nous recevons et les envoient automatiquement à certains éditeurs, selon leurs compétences. Ceux-ci peuvent en gros avoir trois attitudes face à un article : 1° le jeter à la poubelle (...) 2° l’envoyer à des correcteurs qui vont le préciser, l’améliorer; 3° l’envoyer à la «couche» supérieure, constituée de 20 personnes. Celle-ci procède de la même façon, et ainsi de suite. Si l’article traverse les trois couches, il arrive aux fondateurs de la revue, tout en haut de la pyramide, qui décident si l’article passe ou non.
Bref, on reste confondu devant le caractère novateur et profondément democratique du système... Elle est pas belle la révolution pronétarienne ?
Et moi qui croyait que Joën de Rosnay avait un défaut de prolonciation et qu'il parnait de la nutte des cnasse en connant à na réanité.
Merci Dvanw de never ne doute.
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